Ci-dessous se trouvent des réponses à diverses questions posées fréquemment à propos de la psychothérapie.

Si vous restez sur votre faim et vous posez d’autres questions, n’hésitez pas :

  • à consulter mes articles,

  • à m’écrire pour me les poser, je ferai mon possible pour vous aider à trouver des réponses et les incluerai ici ou dans mes articles.

C’est rassurant d’avoir une idée de la durée avant de se lancer. Le problème c’est qu’il est très difficile de répondre à cette question à l’avance. En psychothérapie, chaque cas est un cas particulier, chaque thérapie est unique. Parce que vous êtes unique. Votre vie, ce qui vous amène et le chemin thérapeutique à emprunter n’est pas vraiment comparable avec une autre personne.

Une réponse pourrait être :

« la thérapie va être aussi courte qu’il est possible et aussi longue qu’il est nécessaire ».

Ça ne vous donne toujours pas d’idée de durée, mais ça vous donne au moins les principes qui vont guider le processus :

psychothérapie, transformation, changement, combien de temps, durée

1 – Ne pas rallonger pour le plaisir ou parce qu’on n’a pas tout exploré. Nos séances sont guidées par un ou plusieurs objectifs que vous définissez au début et que nous revoyons régulièrement. Mon rôle est de vous aider à atteindre cet objectif, pas de « tout régler ».

2 – Ne pas court-circuiter la thérapie. Il arrive parfois que les changements attendus mettent du temps à venir ou que certaines choses soient désagréables. Des fois, ça va piquer ! Des émotions d’anxiété ou de colère vont remonter. Rester un peu coincé et vivre pleinement certaines zones plus lentes fait très souvent parti du processus et est riche d’enseignements et de futurs changements positifs. Tout en vous laissant toute la latitude pour cesser la thérapie quand vous le souhaitez, je vous encouragerai à persévérer jusqu’à ce que vous ayez atteint l’objectif que vous vous êtes fixé.

La durée d’une psychothérapie peut se compter en semaines ou en mois, parfois en années selon les besoins et désirs de la personne. La vérité c’est qu’il y a tellement de facteurs qui rentrent en ligne de compte qu’il est impossible de donner une formule mathématique pour savoir à l’avance. Nous sommes des êtres complexes avec de nombreuses strates. Les raisons de la venue en thérapie (mal-être passager ? traumatismes complexes ?), la régularité des séances, l’alchimie entre le thérapeute et la personne en thérapie, l’engagement dans le processus, la difficulté ou facilité à entrer en relation, le contexte de vie de la personne… Tous ces critères jouent, et différentes personnes y réagissent différemment !

Ce qui est sûr, c’est que je comprends très bien qu’une psychothérapie est un investissement important, financièrement et au sein de votre vie. C’est pour cela que je m’engage d’une part à donner le meilleur de moi-même dans ce processus, et d’autre part à évaluer périodiquement où nous en sommes avec vous. La durée de votre thérapie va dépendre entièrement de vous et de ce que vous voulez vraiment.

Il y a également des choses que vous pouvez faire pour prendre soin de vous pendant cette période spéciale, et accélérer le processus. Ce qui aidera le plus votre thérapie à être efficace c’est votre engagement, votre disposition à plonger à l’intérieur, à aborder les sujets inconfortables, à faire preuve d’honnêteté avec vous-même et à agir entre les séances.

J’ai l’intention d’écrire un article à ce sujet (à savoir, comment optimiser sa psychothérapie), je mettrai le lien ici.

 

C’est vrai, on s’y perd avec toutes ces dénominations ! Psychiatre, psychologue, psychopraticien… La confusion est souvent grande entre les différents métiers « psy ». Ce qu’il faut garder en tête, c’est qu’il y a différents titres selon le type de formation, et également différents métiers selon l’activité et le public visé. Si vous êtes simplement curieux par rapport aux titres, voici un petit résumé :

  • « psychologue » est un titre délivré à l’issu d’un master de psychologie. Les psychologues sont donc experts en psychologie humaine et souvent en outils de diagnostic. Ils exercent dans différents métiers ou domaines : la psychothérapie, le conseil en orientation, les ressources humaines, le diagnostic et les tests d’intelligence, etc.

psychothérapie, psychologue, psychiatre, psychothérapeute, psychopraticien, psychanalyste, différences
  • « psychiatre » est un titre et désigne un médecin spécialisé en psychologie, spécialement les troubles psychiques. Les psychiatres ont une approche médicale, peuvent prescrire des médicaments, et peuvent également exercer la psychothérapie.

  • « psychothérapeute » est également un titre réservé principalement aux psychiatres et à certains psychologues. Il stipule que ces derniers ont été formés à la psychothérapie (ce qui n’est pas le cas par défaut pour les psychologues).

  • « psychopraticien » pourrait également être considéré comme un titre, mais là il s’agit beaucoup plus d’un métier. En effet, un psychopraticien est un praticien en psychothérapie, formé la plupart du temps de manière privée. Il pratique une ou plusieurs des nombreuses approches de la psychothérapie.

  • « psychanalyste » est, de même, plutôt un métier. La psychanalyse est une forme spécifique de psychothérapie.

Maintenant, si vous souhaitez savoir quel professionnel aller voir pour faire une psychothérapie, c’est une autre histoire… Vous vous êtes sans doute rendu compte que tous peuvent pratiquer la psychothérapie… C’est certes un peu complexe, mais ce qu’il faut bien retenir, c’est qu’il est plus important de se renseigner sur l’approche d’un professionnel et sur la personne qu’il est que sur son titre. Aller se renseigner sur son site internet, ou mieux, discuter avec ledit professionnel, vous sera beaucoup plus utile. La psychothérapie est un processus relationnel, et la personne en face de vous est au moins aussi importante que sa formation et son approche.

Pour en savoir plus sur les différents titres et métiers de la psychothérapie, et surtout quel thérapeute choisir, je vous invite à consulter les futurs articles que j’écrirai sur le sujet (je mettrai les liens ici).

Pas nécessairement, non.

Je crois que l’enfance a un impact important sur notre vie, mais pas que la solution miracle consiste à passer tout notre temps à l’explorer.

Selon la problématique que vous apportez, il arrivera probablement qu’on l’aborde, qu’on aille creuser un peu dans cette direction. Mais d’une, on ne passera pas tout notre temps dessus, et de deux, lorsqu’on l’abordera, ce sera pour voir comment elle vous affecte au présent, dans votre vie actuelle. Ce qui compte c’est qui vous êtes maintenant. S’il y a des choses que vous avez vécues dans votre enfance qui vous influencent de manière négative dans le présent, eh bien on va travailler avec ce qui bloque dans votre vie actuelle, même si l’origine est dans le passé. Je travaille avec l’ici et le maintenant.

psychothérapie, enfance, passé, présent, ici et maintenant

Cette question est rarement posée de manière aussi directe. Le plus souvent, on aborde le prix des séances et on demande si c’est remboursé. Et je sens bien que mes réponses génèrent une certaine gêne chez la personne en face.

Encore une fois, il y a plusieurs éléments de réponse à cette question. En voici deux pour l’instant.

Premièrement, la psychothérapie est très mal remboursée en France (voir question suivante), mais il faut bien que les psychothérapeutes puissent vivre ! C’est basique mais incontournable. Nous utilisons notre expertise et notre savoir-être pour écouter, questionner, et apporter une présence et une aide réelles. Ça demande du temps et de l’énergie. Il y a plusieurs années de formation derrière (souvent coûteuse). Il y a des charges à payer (cotisations, supervision, spécialisations, assurances, parfois location de salle ou nounou pour les enfants…), et en plus de ça il nous faut gagner notre vie. Ceci permet d’expliquer en grande partie le prix élevé d’une séance de psychothérapie.

psychothérapie, argent, coût, investissement, coûte, remboursement

Mais il y a autre chose à considérer. Le fait de s’engager financièrement est bien souvent bénéfique au processus de la thérapie. C’est certes inconfortable pour le porte-monnaie, voire angoissant si les ressources sont limitées. Mais devoir payer sa séance a une valeur symbolique. C’est investir en soi-même, montrer clairement qu’on s’engage. C’est comme se dire « je suis suffisamment important pour dépenser mon argent durement gagné afin prendre soin de moi-même et vivre une vie plus en accord avec mes valeurs. »

En France, à part quelques cas particuliers (séances avec un psychologue ou un psychiatre dans le cadre d’un parcours de soins coordonnés), la psychothérapie est malheureusement (?) peu prise en charge.

En ce qui me concerne, comme pour la plupart des autres psychopraticiens, les consultations ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie.

Ceci dit, certaines mutuelles proposent, en fonction du type de contrat souscrit, un remboursement partiel ou total de prestations psychologiques. Il s’agit soit d’un montant fixe remboursé par séance, ou bien d’un nombre de séances précis qui seront intégralement remboursées. Renseignez-vous après de votre mutuelle.

Sachez que je délivre des factures sur demande.

psychothérapie, remboursée, sécurité sociale, mutuelles

Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir assister à un rendez-vous fixé, je vous demande de me prévenir au moins 24 heures avant. Quand nous prenons rendez-vous, je réserve un créneau pour vous seul et je m’engage à être entièrement présent pour vous à ce moment-là, avec toutes les contraintes organisationnelles que cela représente. J’organise mes rendez-vous et ma journée en conséquence. Si vous annulez suffisamment longtemps avant, ça me permet de me retourner, de proposer le créneau à quelqu’un d’autre ou de m’organiser différemment. Mais passé le délai de 24 heures avant notre rendez-vous, je vous demanderai de régler la séance.

C’est un peu strict, mais cela contribue :

  1. à vous aider à considérer les séances que nous partageons ensemble comme des moments sacrés d’investissement dans votre vie, qui ne doivent pas être traités à la légère, et

psychothérapie, importance, annulation, rendez-vous, report, date limite

2 – à m’aider à vous accueillir dans les meilleurs conditions (les annulations de dernières minutes rendant ma vie et mon emploi du temps très compliqués à gérer, ce qui impacte ma qualité de présence avec les personnes que je reçois).

La seule exception à cet aspect de la thérapie est un cas de force majeur, comme un problème de santé grave qui vous empêche absolument d’être présent, auquel cas nous pourrons bien sûr reporter la séance.

Notez que cette contrainte est réciproque ! Je m’engage à vous prévenir plus de 24h avant si je dois reporter une séance, et si je vous préviens trop tard, je ne vous ferai pas payer la séance suivante.

Absolument pas. S’allonger sur un divan avec le thérapeute dans son dos est une pratique de la psychanalyse freudienne. Nous serons assis dans des fauteuils confortables l’un en face de l’autre (voir la photo de mon cabinet ci-contre), sans bureau entre nous.

cabinet de psychothérapie de Emeric Biver, psychopraticien certifié, à Sainte-Maure de Touraine, 37. Parking facile à proximité. Attention, il y a un escalier.